Histoire-Double jeu
Résumé
Alain est un jeune chrétien de 24 ans. Pour sa famille et les membres de son église, il est un jeune homme exemplaire ; pour les gens de son quartier et les étudiants de son université, il est un jeune homme agressif et grossier. Pourra-t-il cacher son jeu pendant longtemps ? Que fera-t-il si un jour, ses œuvres sont exposées ? Les abandonnera-t-il ?
Double jeu
Partie 1 : Découverte
« Il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu. » Luc 12 verset 2
Anaïs est une sœur en Christ d’Alain. Elle est tellement comblée par la richesse de la communion fraternelle qu’elle passe son temps à en témoigner et ce, même dans le train.
C’est ainsi qu’un mardi matin dans le train, elle entame une conversation avec la voyageuse qui se trouve à ses côtés. Elle l’aborde en lui parlant de la météo et très vite, elle rentre dans le vif de l’un de ses sujets préférés : la communion fraternelle. Elle explique à cette dame à quel point le Seigneur opère dans sa vie à travers ses frères et sœurs en Christ qui sont toujours là pour l’exhorter, pour prier avec elle, pour lui témoigner de l’amour, pour l’aider à acquérir une certaine maturité physique et spirituelle, etc.
Afin d’illustrer son exhortation, Anaïs décide de parler à Jeanne, la voyageuse, de son cher frère Alain qui est un réel modèle pour elle. « J’ai un frère qui est un vrai modèle pour moi et à travers lui le Seigneur à façonner mon caractère, il m’a aidé à pardonner, à aimer. Ce frère Alain… ».
Anaïs n’a même pas fini sa phrase que Jeanne l’interrompt en disant « Quel Alain ? Est-ce Alain le grand jeune homme d’une vingtaine d’années aux cheveux bruns qui habite au quartier de la paix dans la rue Crouzet? ».
Anaïs, heureuse de voir que Jeanne connaît Alain s’écrit « Oui ! C’est bien lui. Ah ce frère ! Il est tellement bien et exemplaire qu’il ne peut laisser quelqu’un indifférent ».
« Je ne partage pas votre avis ma chère demoiselle. Le jeune Alain que je connais est grossier, insolent, agressif, méprisant ; il me dit tout le temps des grossièretés lorsque je veux mettre fin à ses rixes. Si pour vous, une telle personne est exemplaire, remettez-vous en question. »
« Madame Jeanne ! Je pense qu’on ne parle pas du même Alain car le jeune homme nommé Alain que je connais, celui qui habite au quartier de la paix dans la rue Crouzet est un jeune homme respectueux, qui a toujours une parole pour exhorter son prochain, qui intervient toujours pour mettre fin aux disputes qui surgissent parfois au sein de la communauté. Le nom de famille d’Alain est Plavagnier. Est-ce le nom que porte le jeune homme auquel vous faites allusion? »
« Oui c’est bien le même nom »
Anaïs non revient pas. Elle a l’impression de rêver mais très vite cette impression vire à la certitude que cette dame ne lui a pas menti lorsqu’Hortense, une amie de Jeanne rentre dans le train et confirme la version de Jeanne après que cette dernière lui ait demandé de décrire Alain à Anaïs. Après l’intervention d’Hortense, Jeanne dit à Anaïs qu’elle préfère être sans frères et sœurs en Christ que d’avoir des frères qui ont un double jeu comme Alain.
Arrivée à sa station, Anaïs laisse les deux dames en leur expliquant qu’il est possible qu’Alain se repente de ses actes s’il a actuellement une double personnalité et qu’elles ne doivent pas se baser uniquement sur son cas pour arriver à la conclusion que tous les frères et sœurs en Christ, que tous les chrétiens ont un double jeu.
Partie 2 : Conclusion
Ne sachant que faire, Anaïs commence à prier pour confier Alain à l’Eternel afin qu’il le conduise à une repentance sincère s’il est réellement cette mauvaise personne que les deux voyageuses lui ont décrite. Elle prie ensuite pour que le Seigneur lui montre ce qu’elle doit faire pour venir en aide à Alain.
Après sa prière, Anaïs a la conviction d’appeler Lola, une amie d’enfance d’Alain pour qu’elle lui dise si d’après elle, Alain est capable d’être la personne que Jeanne et Hortense lui ont peinte. L’appel terminé, Anaïs se réjouit car la personnalité d’Alain qu’elle connait depuis 2 ans est exactement la même que celle que connait Lola, l’amie d’enfance d’Alain.
Anaïs décide ensuite de poser quelques questions à Roger son frère qui fréquente la même université qu’Alain. Les réponses de Roger l’ont faite tomber de haut car la description d’Alain par Roger est semblable à celle de Jeanne et Hortense.
Elle arrive donc à la conclusion qu’Alain joue un double jeu et elle se demande si elle connaît réellement le véritable Alain parce qu’elle est persuadée qu’Alain du quartier ou de l’université n’est qu’une carapace.
Partie 3 : Confirmation
Ne sachant que faire, Anaïs décide de prier sans cesse pour Alain mais aussi pour recevoir une direction du Seigneur afin qu’elle sache réellement que faire. C’est ainsi que trois semaines vont s’écouler dans cette attitude de prière et de questionnement.
Au bout de ces trois semaines, Valérie, une sœur de l’église d’Alain, va trouver Anaïs pour lui dire qu’elle a vu Alain frappé un jeune homme lorsqu’elle était dans le quartier de ce dernier. A l’écoute de cette nouvelle, Anaïs s’effondre en larmes. Étonnée, Valérie demande à Anaïs la raison de ses pleurs et Anaïs lui explique en larmoyant, ce que les deux voyageuses et son frère Roger lui ont dit sur Alain.
Valérie propose alors à Anaïs de rencontrer Alain afin de discuter avec lui car il se pourrait qu’il ait besoin d’aide pour arrêter son mauvais caractère à l’université et dans son quartier.
Partie 4 : Le rendez-vous
Le jour du rendez-vous, Anaïs et Valérie ont trouvé Alain dans un état très misérable. Il était abattu, triste, il avait les yeux très rouges et larmoyants.
Elles ne savaient que faire si ce n’est de lui demander de leur expliquer ce qui se passait. A l’écoute de leur question, Alain ne savait que répondre. Les deux sœurs ne voulaient pas se contenter de son silence ce qui les conduisit à réitérer leur question « Alain, que se passe-t-il ? »
Balbutiant, Alain se contenta de leur dire « j’ai été hypocrite pendant des années et aujourd’hui, le Seigneur m’a dévoilé et ma famille sait maintenant ce que je fais à l’extérieur, en dehors de l’église. »
Désireuses d’en savoir plus, Anaïs et Valérie le poussent de plus en plus à la confession en lui posant de multiples questions. Après avoir longtemps tourné autour du pot pour ne pas dire explicitement ce qu’il avait fait, Alain finit par expliquer à ses deux sœurs qu’il a frappé un jeune de son quartier qui est par la suite allé se plaindre auprès de ses parents tandis qu’il s’était absenté du toit familial. Il leur explique à quel point il s’est senti mal lorsque sa mère lui a dit « Tu étais faux depuis des années et aujourd’hui, je me demande qui est vraiment Alain, ce fils que j’ai toujours aimé, ce fils à qui j’ai toujours fait confiance, ce fils qui d’après moi faisait ma fierté ».
Après avoir fait part à Valérie et Anaïs des paroles de sa mère, Alain s’est mis à leur expliqué clairement pourquoi il avait cette double personnalité, pourquoi il n’avait pas la même personnalité à l’église et dans son quartier.
« Avant de venir à Jésus, avant d’avoir choisi Jésus comme Seigneur et Sauveur personnel de ma vie, avant de devenir chrétien, je m’étais mis une carapace d’agressivité, d’insolence et de vulgarité ; ce, pour n’être ni calomnié, ni racketté par les jeunes de mon quartier ou de mon université. Mais, quand je suis venu à Christ, je voulais me débarrasser de cette carapace mais je n’ai jamais su comment faire »
Après l’avoir écouté attentivement, ses jeunes sœurs, Anaïs et Valérie l’ont invité à se repentir sincèrement devant le Seigneur. Elles l’ont invité à demander pardon au Seigneur Jésus pour tous ses péchés, pour tous ses actes qu’il venait de leur partager car la parole de Dieu enseigne dans 1 Jean chapitre 1 verset 9 que « si nous confessons nos péchés, il (Jésus) est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité ». Elles l’ont exhorté à marcher en nouveauté de vie en pratiquant la parole de Dieu en tout temps et en tout lieu et elles ont veillé à mentionner qu’il ne devait pas regarder à l’homme pour savoir s’il devait oui ou non obéir à Dieu. Elles lui ont aussi demandé d’avoir confiance en Jésus qui est capable de le protéger, de le préserver de tout mal, de tout racket. Enfin, elles ont pris soin de lui rappeler que Jésus en qui il croit a aussi été calomnié mais il n’a en aucun cas calomnié en retour puisqu’il s’en remettait toujours au Père. Donc, étant son disciple, il ne doit point calomnier et s’il est calomnié, il n’a qu’une chose à faire : s’en remettre au Père.
Partie 5 : Sur le chemin de la repentance
Après l’avoir exhorté, Anaïs et Valérie l’ont expliqué à tour de rôle pourquoi elles voulaient le rencontrer. Anaïs lui a donc fait part de son entretien avec les deux voyageuses Jeanne et Hortense et lui a expliqué à quel point il serait important qu’il aille demander pardon à Jeanne qu’il arrosait de grossièretés lorsque celle-ci l’invitaient à se calmer lors de ses accrochages avec les jeunes du quartier de la paix.
Valérie elle, lui a révélé qu’elle l’avait vu en train de frapper un jeune dans son quartier et qu’il serait bien qu’il aille voir ce jeune pour lui demander pardon car son attitude salit son témoignage qui est un moyen quotidien d’évangélisation.
Alain voulait bien mettre en pratique les exhortations d’Anaïs et Valérie mais il ne savait par où commencer tellement la honte et la culpabilité le rongeaient.
Se sentant si faible et incapable, Alain décida de crier nuit et jour à l’Éternel pour qu’il lui donne la force de mettre en pratique les conseils d’Anaïs et Valérie. Au bout d’un mois, Alain se sentait capable de mettre en pratique ce que ses chères deux sœurs lui avaient recommandé de faire. Il est donc allé demander pardon à Jeanne et au jeune de son quartier qu’il avait frappé. Il ne s’est pas arrêté là car il est allé demander pardon à tous ceux qu’il avait insulté, frappés, méprisé et agressé.
Plusieurs se moquaient de lui à cause de sa démarche de pardon. Certains jeunes de son quartier lui disaient que s’il demandait pardon c’est parce qu’il réalisait qu’il était devenu faible et que si il osait frapper, provoquer ou insulter quelqu’un, c’est lui-même qui se retrouverait à l’hôpital.
Alain ne tenait point compte de ses paroles parce qu’il se réjouissait de sa démarche de repentance qui ne pouvait qu’être agréée par le Seigneur Jésus à qui il voulait plaire nuit et jour.
Depuis le jour où il a demandé pardon aux personnes de son quartier et de l’université, Alain n’a plus jamais repris sa carapace. Trois mois plus tard, émerveillées de voir ce changement radical, Jeanne et Hortense sont allées féliciter Alain car elles étaient persuadées qu’il allait récidiver au bout de quelques semaines.
Alain leur fit tout simplement comprendre que ce n’était point par sa propre force qu’il avait pu entreprendre cette démarche de pardon mais par la force du Seigneur parce que la culpabilité et la honte le paralysaient mais à force de crier à Dieu, il a eu la force nécessaire au bout d’un mois pour le faire. Il leur a aussi expliqué que c’est le Seigneur qui lui donnait cette force de vivre en nouveauté de vie car Satan rôde constamment pour l’égarer du chemin de la vie, du chemin de la sanctification, du chemin de Jésus-Christ de Nazareth. Enfin, il leur a parlé de ce Dieu, de Jésus-Christ qui l’avait pardonné, qui l’avait transformé depuis qu’il avait décidé d’être vrai dans sa relation avec lui, depuis qu’il avait choisi de lui obéir en tout temps et en tout lieu.
Fascinées par Jésus ce grand Dieu qui avait transformé Alain, Jeanne et Hortense ont décidé d’apprendre plus sur ce dernier. Cinq mois plus tard, les deux dames ont pris la décision de devenir comme Alain, disciples de Jésus-Christ, Seigneur et Sauveur dont le règne est éternel. Gloire à Dieu !
« Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Matthieu 5.16
*Retrouvez cette histoire en fichier PDF sur mon site en cliquant sur le lien suivant https://www.jaimejesus.com/double-jeu/