Foi : plus ou moins ?

Foi : plus ou moins ?

Mon bien-aimé, ma bien-aimée dans le Seigneur, En ce début de semaine, j’ai la grâce de t’exhorter et je remercie le Seigneur pour cela. Cette semaine, j’aimerais t’exhorter sur la foi. 

Pour commencer, je vais te poser une ou deux questions. Comment manifestes-tu ta foi lors d’une situation de détresse ? Est-ce que du début à la fin de cette situation, ta foi demeure ferme ou est-ce qu’elle faiblit ?Nous allons lire ensemble deux passages dans la Bible.

Lisons d’abord Matthieu 14 : 24-32.«Pendant ce temps, à plusieurs centaines de mètres au large, la barque luttait péniblement contre les vagues, car le vent était contraire. Vers la fin de la nuit, Jésus se dirigea vers ses disciples en marchant sur les eaux du lac.Quand ils le virent marcher sur l’eau, ils furent pris de panique :—C’est un fantôme, dirent-ils. Et ils se mirent à pousser des cris de frayeur.Mais Jésus leur parla aussitôt :—Rassurez-vous, leur dit-il, c’est moi, n’ayez pas peur.Alors Pierre lui dit :—Si c’est bien toi, Seigneur, ordonne-moi de venir te rejoindre sur l’eau.9—Viens, lui dit Jésus.Aussitôt, Pierre descendit de la barque et se mit à marcher sur l’eau, en direction de Jésus. Mais quand il remarqua combien le vent soufflait fort, il prit peur et, comme il commençait à s’enfoncer, il s’écria :—Au secours ! Seigneur !Immédiatement, Jésus lui tendit la main et le saisit.—Ta foi est bien faible ! lui dit-il, pourquoi as-tu douté ?Puis ils montèrent tous deux dans la barque ; le vent tomba.» Matthieu 14 :24-32 (SEM)

Lisons ensuite Luc 7 : 2-10«Après avoir dit au peuple tout ce qu’il avait à lui dire, Jésus se rendit à Capernaüm. Un officier romain avait un esclave malade, qui était sur le point de mourir. Or, son maître tenait beaucoup à lui. Quand il entendit parler de Jésus, l’officier envoya auprès de lui quelques responsables juifs pour le supplier de venir guérir son esclave.Ils vinrent trouver Jésus et ils le prièrent instamment :—Cet homme, disaient-ils, mérite vraiment que tu lui accordes cette faveur.En effet, il aime notre peuple : il a même fait bâtir notre synagogue à ses frais.Jésus partit avec eux. Il n’était plus qu’à une faible distance de la maison quand l’officier envoya des amis pour lui dire :—Seigneur, ne te donne pas tant de peine, car je ne suis pas qualifié pour te recevoir dans ma maison.C’est la raison pour laquelle je n’ai pas osé venir en personne te trouver. Mais, dis un mot et mon serviteur sera guéri. Car, moi-même, je suis un officier subalterne, mais j’ai des soldats sous mes ordres, et quand je dis à l’un : « Va ! », il va. Quand je dis à un autre : « Viens ! », il vient. Quand je dis à mon esclave : « Fais ceci ! », il le fait.En entendant ces paroles, Jésus fut rempli d’admiration pour cet officier : il se tourna vers la foule qui le suivait et dit :—Je vous l’assure, nulle part en Israël, je n’ai trouvé une telle foi !Les envoyés de l’officier s’en retournèrent alors à la maison où ils trouvèrent l’esclave en bonne santé. » Luc 7 : 2-10 (SEM)

Mes bien-aimés dans le premier passage, celui de Matthieu 14, nous voyons que la foi de Pierre a faibli, que la peur l’a animée, quand il a vu que le vent soufflait fort. 

Au début il avait une foi ferme puis, sous l’ampleur de la situation, sa foi a faibli. Dans le deuxième passage, celui de Luc 7, nous voyons que la foi de ce centenier n’a pas quant à elle faiblit, sinon grandit. En effet au début, voyant son serviteur sur le point de mourir, le centenier a envoyé des gens vers Jésus pour lui demander de venir guérir son serviteur. Mais après, avant même l’arrivée de Jésus, il a envoyé ses amis dire à Jésus de ne plus venir mais de dire juste un mot pour que son serviteur soit guéri. 

Pour la même situation d’urgence (car le serviteur du centenier était toujours sur le point de mourir), ce centenier a manifesté sa foi différemment. Il est passé du stade « Jésus vient physiquement pour guérir mon serviteur » a « ne viens plus physiquement. Dis juste un mot et mon serviteur sera guéri ».C’est pourquoi mon bien-aimé, ma bien-aimée, je t’encourage à manifester ta foi comme l’a fait ce centenier qui malgré l’urgence de la situation n’a pas faibli dans la manifestation de sa foi, dans ses attentes sur Jésus, mais qui au contraire, a grandi dans sa foi.Bien-aimés dans le Seigneur, ce n’est plus le temps de se décourager !

Ô toi qui avais cru avant que le vent ne commence à souffler très fort, ce n’est plus le temps de laisser la peur prendre la place de la foi ! C’est le temps de grandir dans ta foi ! C’est le temps de manifester ta foi comme jamais tu ne l’as fait ! 
C’est le temps de dire : « Ô toi tempête même si tu souffles plus fort, moi je sais, moi je crois que mon Maître et Sauveur Jésus se lèvera avec force et puissance pour moi ! Je sais en qui j’ai cru ! Tu ne vas pas me décourager ni me déstabiliser ! La foi produit le miracle et au nom de Jésus, je possède mon miracle parce que j’ai foi en Jésus. Ô merci Jésus parce que ma foi en toi demeure ferme et croissante même au temps de l’épreuve parce que j’ai foi qu’en tout temps, qu’en toute circonstance, même au temps de l’épreuve, tu demeures avec moi surtout que tu as dit « je suis moi-même avec vous chaque jour, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28 :20). Merci pour ton amour et ton soutien incomparable. C’est en ton nom Jésus que j’ai confessé ces paroles. Amen »


Votre sœur, 
Danièle-Nicole